Opérations de financement
Les opérations de financement sont celles qui permettent à une entreprise de recevoir des liquidités.
Lors de la création d’une entreprise, le versement du capital de départ engendre la première écriture de financement à comptabiliser.
Ensuite, dans le cadre d’une entreprise individuelle, il s’agit notamment des apports de l’entrepreneur par le biais du compte de l’exploitant. Dans une société, les apports des associés sont comptabilisés via leur compte courant.
Mais un établissement financier peut également accorder un prêt à l’entreprise. Le déblocage de cet emprunt entraîne une augmentation de la trésorerie de l’entreprise.
Ensuite, chaque mois, le remboursement de l’emprunt et le versement de mensualités à la banque génère à l’inverse des sorties de trésorerie.
Il en est de même lorsque la société rembourse les comptes courants de ses associés ou que l’entrepreneur individuel prélève sur la trésorerie de l’entreprise sa rémunération.
Ecriture d’apport en capital
Les apports initiaux des associés d’une société ou de l’entrepreneur individuel sont comptabilisés dans les capitaux propres de l’entreprise, constatant une dette de celle-ci envers ses propriétaires.
> suiteEcriture comptable emprunt
Lors de la souscription d’un emprunt, une entreprise doit constater une dette envers un établissement financier en contrepartie du versement du capital emprunté. Ensuite, chaque mensualité doit être comptabilisée dans le journal comptable de l’entreprise.
> suiteCompte de l’exploitant
Le compte de l’exploitant est utilisé dans une entreprise individuelle où les résultats sont soumis à l’impôt indépendamment des prélèvements de trésorerie de l’entrepreneur pour se rémunérer. Ces mouvements de trésorerie sont comptabilisés dans le compte 108000 compte de l’exploitant.
> suiteComptabiliser produits financiers
En contrepartie d’une entrée de trésorerie (dans le cas d’une comptabilité sur les encaissements comme généralement en SCI), un produit financier est enregistré dans un compte 76.
> suiteCoup accordéon
Pour que le capital conserve une signification, le législateur prévoit que les capitaux propres (comprenant les pertes comptables) ne peuvent devenir inférieurs à la moitié de ce capital. Aussi, le coup d’accordéon est un moyen de remédier à cette situation, en réduisant le capital du montant des pertes, puis en prévoyant ensuite de nouveaux apports afin de continuer à financer les croissance de l’activité.
> suiteDroits à payer sur augmentation ou réduction de capital
Le droit fixe de 230 euros ou des droits au taux de 4,80% sont dus suivant les cas lors d’une augmentation de capital ou réduction de ce capital.
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